I studied contemporary history, international relations and obtained a master in corporate and political communication. I have worked as a journalist, editor, an event organisator, in customer service, and as a communication manager for AXA.
Here are some of my works below:
An AXA ad I created especially for my father’s office
I wrote this for L’Orient le Jour in december 2005
GEBRAN PRÉSIDENT
« Gebran Président ! Gebran Président ! » criaient à tue-tête les étudiants de l’USJ lors de sa visite dans nos nouveaux locaux en 2001. C’est là que j’ai découvert un grand homme. Un homme admiré par cette génération de guerre pourtant blasée de tout. Cette génération qui n’avait qu’un vœu : partir, quitter ce pays anti-démocratique pour de nouveaux horizons, meilleurs (quels qu’ils soient). Moi, j’en revenais de cet ailleurs, et je ne comprenais rien à leur dégoût d’un si beau pays…
« Gebran Président ! Gebran Président ! » en les entendant l’acclamer, j’étais émue et en le voyant debout sur l’estrade, j’ai compris et, sans le connaître, je l’ai acclamé avec eux.
Gebran Tueni représentait pour eux l’espoir, l’espoir d’un Liban meilleur, d’une liberté, d’une souveraineté retrouvée. Il était, comme le regretté Samir Kassir, un des premiers à parler, à remettre en cause l’ingérence et à frapper du poing, en disant tout haut, ce que tous pensaient tout bas.
Cette année explosive nous a volé nos meilleurs porte-parole, a détruit nos plus grands espoirs. Ne nous laissons pas abattre. L’honorable Ghassan Tueni a dit qu’il ne faut pas pleurer, que An-Nahar continue. Poursuivons nous aussi le travail de nos martyrs, et continuons de crier tout haut ce que nous avons trop longtemps contenu.
À bas les assassins et Vive le Liban !
LN.
Here is an other story I wrote about a wedding - october 2010 - published on BEIRUTING.COM
A la lecture de cet article, nombreux seront ceux qui penseront que l’auteur exagère mais il fallait vraiment y être pour savoir qu’il n’y a pas de mots plus justes pour décrire cette soirée exceptionnelle.
Le mariage divin de Yoanna et Yahia
Ce samedi 16 octobre, il suffisait d'entrer dans l'enceinte du domaine de Zekrit pour que le ton de la soirée soit déjà donné: le mariage de Yoanna Fadi Baladi avec Yahia Rachid Hammoudi sera "DIVIN" dans tous les sens du terme.
Accueillis par les ravissantes hôtesses de Diffa et des musiciens talentueux, les invités descendent quelques marches et voient apparaitre comme dans un rêve une harpiste en blanc dans un jardin féérique.
Un peu plus bas, le "welcome drink" est servi dans un lieu enchanté où un pianiste entonne de merveilleuses mélodies sur un magnifique piano à queue blanc entouré d'extraordinaires statues vivantes.
Nous pouvons alors découvrir, au bas d'un escalier majestueux, le cadre magique où nous allons vivre la soirée de mariage la plus époustouflante de notre existence: une piste de danse digne de la plus belle boite de nuit du monde, entourée de "lounges" en cuir blanc et aux insignes Y&Y, des tables aux décorations florales et lumineuses parfaitement harmonieuses, et, surtout, un gigantesque lustre en cristal suspendu dans le ciel comme par enchantement.
Les 400 invités, s'installent à leurs tables aux noms de Dieux de l'Antiquité pour s'émerveiller à l'arrivée d'une troupe d'excellents danseurs sur des rythmes gréco-romains modernisés. Le marié fait alors son entrée, entouré de ses proches, pour monter chercher fièrement son épouse éblouissante arrivant au bras de son père particulièrement ému. Son aura, sa silhouette sensuelle, son sourire radieux, son élégante robe fluide, conçue par le couturier-magicien Basil Soda, font de Yoanna, une déesse de l'Olympe resplendissante de beauté. Yahia la mène donc avec joie sur la piste de danse sous les applaudissements de leurs amis en extase et des feux d'artifices grandioses.
Cette soirée sublime ne fait que commencer, le buffet, qui est plutôt un vrai festin de rois, est servi: c'est un choix gargantuesque de mets les plus exquis confectionnés par Saveur Plus. Des crevettes et du saumon sous toutes leurs formes, un barbecue, des salades, des fruits de mer, des tourtes, de l'Italien, de l'Espagnol, du Libanais, de l'Asiatique... bref, un menu des plus riches aux saveurs délicieuses pour satisfaire tous les goûts de chacun des convives. Le buffet des desserts est un vrai rêve d'enfant avec une fontaine de chocolat blanc absolument divine et d'innombrables friandises à croquer. Les mariés ont vraiment prévu cette soirée parfaite dans les moindres détails et un buffet "petit-déjeuner" attend aussi les invités qui vont danser jusqu'au bout de la nuit.
La musique est live et les surprises se succèdent. La piste est inondée de danseurs en délire. Le groupe « Charlie’s Angels » arrive de Paris pour enflammer l'ambiance et le surprenant DJ met le feu. Les invités, pourtant habitués aux soirées mondaines beyrouthines, ont rarement autant dansé, crié et chanté !
La fête bat son plein lorsque Yoanna et Yahia coupent un phénoménal gâteau de mariage en forme de Colisée tout illuminé. L'heureux marié s'amuse alors avec son épée et prépare l'entrée d'une violoniste déchainée pour nous ré-entrainer vers la piste de danse où arrive encore un fameux chanteur oriental. Enfin une véritable "after-party" est proposée à tous les amis qui voudraient prolonger ce merveilleux voyage en suivant les mariés au Biel pour un super concert de Markus Schulz jusqu'au petit matin.
Cette soirée laisse un goût de pur bonheur, de délice et d'amour fou aux témoins de ce mariage divin qui ont aujourd'hui encore une sensation d'ivresse et de décalage horaire comme si ce voyage au cœur de l'Antiquité gréco-romaine, les avaient marqués à vie.
Yoanna et Yahia, merci d'avoir partagé avec nous votre merveilleux Amour. Nous vous souhaitons un bonheur aussi parfait et époustouflant que cette soirée mythique et beaucoup, beaucoup d'enfants...
LNC
18-10-2010
I also found this one from march 2003 for ARABIES
LA POSITION CONTROVERSÉE DE LA FRANCE
« La fin justifie les moyens » disait Machiavel. Dans la tourmente depuis déjà quelques mois, la communauté internationale n’arrive pas à se mettre d’accord sur les moyens par lesquels elle compte obtenir une démilitarisation certaine de l’Irak. En effet, depuis la fin de la guerre du Golfe, les résolutions onusiennes se sont succédé et la question de l’embargo sur l’Irak et de la neutralisation des armes de guerre de ce pays pétrolier, soumis à la dictature baathiste de Saddam Hussein, ont dévoilé de nombreuses problématiques. Depuis la fin de la guerre du Golfe, les malentendus entre l’ONU, Les Etat Unis d’Amérique du Nord, et Bagdad ont défrayé la chronique et la superpuissance mondiale a menacé et bombardé plusieurs fois ce pays sous prétexte de non coopération avec les inspecteurs de l’ONU.
La position prise par Jacques Chirac contre la politique va-t-en-guerre de George W. Bush, a exposé la France à la critique. En effet, la presse américaine et britannique publie chaque jour des articles et éditoriaux s’acharnant sur la France, les Français et leur « lâche » Président. Pourtant, la France n’est pas seule dans le camp de la paix; l’Allemagne, la Russie et la Chine conçoivent également une démilitarisation pacifique de l’Irak. Difficile de faire face à la francophobie anglo-saxonne qui menace même des représailles économiques envers tous les pays ne soutenant pas les États-Unis dans sa guerre contre le terrorisme. Saddam Hussein étant « certainement » lié à l’organisation terroriste Al-Qaida, qui a frappé l’Amérique en plein coeur le 11 septembre 2001, il fait partie de cet « axe du mal » que la Maison-Blanche s’est donné comme mission sacrée d’anéantir.
Dans le camp des Arabes (si un tel camp existe), un appel au boycott des produits américains pour soutenir la France qui subit le boycott américain des produits français a été lancé. Mais les Arabes se posent aussi de nombreuses questions sur la prise de position de l’Élysée en faveur d’un règlement diplomatique de cette crise. Cette prise de position « pro arabe » de la France s’expliquerait par une amitié ancienne entre Jacques Chirac et Saddam Hussein. Certaines critiques estiment que l’alliance pour la paix est le résultat de la peur de s’engager dans une guerre dans laquelle il y aurait trop de violences et de destructions inutiles, une guerre trop coûteuse (en vies innocentes) et qui n’aboutira à rien de bon. La paix sera aussi un simple moyen d’éviter d’attiser la haine qui mènerait à un regain certain du terrorisme. Pourtant, la France peut aussi simplement vouloir être solidaire des Arabes, qui souffriront tous d’une éventuelle guerre en Irak et de ses répercussions dans la région. Ou bien, la France a-t-elle des intérêts cachés en faisant ainsi face à la superpuissance mondiale? Ne voudrait-elle pas par là éviter la mainmise américaine sur le pétrole Irakien?
FRANCE SAYS NO TO WAR IN IRAQ
Since end of 2002, the Iraq problem has divided the whole international community. Even though everyone agrees on one and only goal: the destruction of Iraqi’s war equipment under the supervision of the United Nations program, the dilemma around the question “how shall we force Saddam Hussein to cooperate?” is cutting the planet in two: a diplomatic solution or a military aggression of Iraq.
Jacques Chirac’s position against Washington’s decision to go to war exposed France to a number of critics. In fact, the American and British medias published everyday articles, reports, and editorials criticizing and destroying the French cowards. Nevertheless, France isn’t standing alone against the war; the German, the Russian and the Chinese also wish for a diplomatic demilitarization of Iraq. Since the terrorist attack of the WTC on the 11th of September 2002, the White House gave herself the sacred mission to destroy the “axis of evil” where Saddam Hussein is definitely related to the terrorist organization Al-Qaida. Washington announced also that any country that wouldn’t follow the USA in their fight against terrorism would suffer an economical punishment.
In the side of the Arabs, a boycott against all American products was called, in order to show France that Arabs appreciate what French suffer for them (in fact, the American boycott of French products). But Arabs aren’t really all united for France, against war. They ask themselves numerous questions about why France takes that kind of position against the most powerful country. People explain the French pacifism by the Chirac-Hussein “old friendship” or by the fear of getting into a useless, criminal war (that wouldn’t end up as George W. Bush’s administration predicts it). Some other people explain pacifism by fear of hatred and so of other big terrorist attacks. France could, also, just show her solidarity to the Arab people who will suffer most of the war and its following disaster upon the whole region. Or, maybe, France has hidden interest in the Middle East and dares to say no to the biggest and the most powerful country in the world in order to protect herself from an American monopolization of Iraqi’s petrol.
This article was written in summer 2003 for René Moawad Foundation
La fondation René Moawad pour la promotion du respect des droits de l’Homme
Dans le cadre de ses activités pour la promotion de la démocratie et des Droits de l’Homme, la Fondation René Moawad a organisé un atelier sur les droits de l’Homme le weekend du 28 et 29 juin derniers au Deir Sarkis de Zgharta. Une trentaine d’invités du Nord (membres des clubs, professeurs et directeurs d’écoles publiques) ont participé au colloque sur ce sujet aussi délicat que mal maîtrisé.
Après avoir fait connaissance et définit leurs attentes de cette table ronde, les participants ont pu ouvrir le débat, sous la supervision de formateurs spécialisés, sur les fondements des Droits de l’Homme et sur la Déclaration Universelle Des Droits de l’Homme Et Du Citoyen. Les invités ont aussi débattu successivement de l’état de droit, des procès équitables, des droits de l’enfant, et de ceux de la femme, de la peine capitale et du racisme. A travers des études de cas sur les violations des droits de l’Homme et quelques exercices permettant d’évaluer leur degré de citoyenneté et leurs connaissances sur les ONG, les participants ont pu comprendre l’importance du rôle des ONG dans cette lutte pour le respect des Droits de l’Homme.
Les invités à cette table ronde sont donc repartis enrichis par des idées plus claires, des arguments plus raisonnés et une volonté plus vive de promouvoir le civisme au Liban.
Léa Nasnas
René Moawad Foundation promoting the respect of human rights
The René Moawad Foundation organized last weekend a workshop about human rights in Deir Sarkis of Zgharta. About thirty guests from the North of Lebanon (members of the clubs, professors and headmasters of public schools) participated in the colloquium about this controversial and not known enough subject.
After breaking the ice and giving their expectations about this conference, the participants debated about the basis of Human rights and about the Bill of Human Rights. The debates went on about State of rights, fair trials, children’s and women’s rights, death penalty and racism. After case studies about violations of human’s rights, and some exercises to evaluate their civism and knowledge about NGOs, the participants understood the great role of the NGO’s in this struggle for the respect of the Bill of Human Rights. The guests of this colloquium left with finer ideas, better arguments and a more passionate will to promote civism in Lebanon.
Léa Nasnas
Date: Wed, 30 Jul 2003 11:31:43 +0100 (BST)
From: "Léa Nasnas" <leanasnas@yahoo.com> | This is Spam
Subject: comunique de presse anglais et fancais recorrige....
To: nayool@cyberia.net.lb
La Fondation René Moawad a organisé une colonie
de formation préparant la conférence
internationale de Genève sur les droits de
l'Enfant
Dans le cadre de ses actions pour le
développement humain durable au Liban et dans la
région, la Fondation René Moawad (FRM) en
collaboration avec l'ONG japonaise Arigatou
Global Network of Religion for Children (GNRC), a
pris une nouvelle fois l'initiative de former des
enfants à leurs droits. En effet, 38 enfants de
diverses origines (libanais, jordaniens, syriens
et palestiniens) et confessions ont été réunis
dans le couvent de Notre Dame de la Délivrance à
Bikfaya. Cette colonie de formation sensibilise
ces jeunes de 15 à 17 ans en leur permettant de
dialoguer pour comparer leurs besoins nationaux.
Outre la promotion de l'échange culturel au
Moyen-Orient, l'objectif de cet atelier, tenu du
16 au 23 juillet 2003, est de sélectionner trois
de ces enfants afin de les envoyer en tant que
représentants des enfants du Proche-Orient à la
conférence internationale de Genève de 2004 sur
les droits de l'enfant. Le programme de cette
colonie est riche en apprentissages: des ateliers
de formation, tenus par des animateurs
appartenant à diverses ONG (Jeunesse Anti-Drogue,
Arc En Ciel, AFDC) et des excursions (sites
archéologiques de Baalbeck et de Fakra, site
naturel des Cèdres, musée de Gibran et musée
national de Beyrouth) dans tout le Liban. Après
une visite de Zahlé à Dar al Sadaka, où ils ont
été logés deux jours, ces jeunes ont affirmé leur
volonté de promouvoir le respect de leurs droits
dans la région à travers la promotion des valeurs
humaines, morales, spirituelles, éthiques et
civiles, de la justice sociale et du respect de
la nature. Ils ont énoncé les solutions aux
différents problèmes qu'ils doivent affronter: Au
niveau de l'éducation, qu'ils souhaitent
gratuite, accessible à tous et obligatoire, ils
proposent une meilleure formation des éducateurs
en renforçant leurs valeurs spirituelles et
morales et intégrant dans le curriculum éducatif
de nouvelles matières concernant le savoir-vivre,
le respect des droits de l'homme et de
l'environnement et la religion. En regard à la
santé, ils souhaitent un meilleur service médical
aux femmes enceintes et un suivi médical gratuit
aux enfants scolarisés. Les participants à cette
colonie de formation souhaitent également
combattre le trafic de drogue et le tabagisme.
Afin de réduire les dégâts naturels, ces jeunes
veulent limiter les gaspillages et encouragent
les médias à sensibiliser la société aux
problèmes environnementaux qui devraient être
régulé par de nouvelles législations. Pour
contrer la violence sur les enfants et au sein
des ménages, les jeunes gens proposent une
révision et une remise à jour des lois sur la
violence au foyer et encouragent le support aux
organismes prenant en charge les enfants
maltraités. Ils souhaitent également une
réduction sinon régulation du travail des mineurs
et regrettent le fait que des innocents soient
les témoins-victimes de conflits armés
illégitimes.
Léa NASNAS
The René Moawad Foundation held a training camp
about Child rights
Throughout their actions towards a sustainable
human development in Lebanon and the region, the
René Moawad Foundation (RMF) in collaboration
with the Japanese NGO, Arigatou Global Network of
Religion for Children (GNRC), took the initiative
of training children about their rights.
Therefore, 38 children of several origins
(Lebanese, Jordanians, Syrians and Palestinians)
and religions were gathered in the convent of Our
Lady of Deliverance in Bikfaya and than at Dar al
Sadaka, in Zahlé. This training camp wakens these
15 to 17 years old youngsters and allows them to
share and compare their national child rights
lacks and find the right answers to it. The
objective of this workshop overrides the cultural
swap in middle east and consists in the selection
of three of these young people in order to
prepare them and send them as representatives of
the middle-east youth to the international forum
for Child rights of Geneva in 2004. This camp,
held from the 16th till the 23rd of July 2003 has
a very enriching agenda: workshops held by
trainers of different NGO's (Jeunesse
Anti-Drogue, Arc En Ciel, AFDC) and field trips
(archeological sites of Baalbeck and Fakra,
natural site of Cedars, Beirut's national museum,
and Gibran's museum) all over Lebanon. The
debated subjects were child rights, environment
and public health. The young people returned home
after declaring in a closing statement their
strong will to promote the respect of Child
rights in the region through the promotion of
human, spiritual, ethical, moral, and civic
values, of social justice and of environment's
respect. They set out the possible solutions for
their different problems: On an educational
level, free and obligatory for all, they propose
a better training of the teachers, and the
incorporation of new subjects in the education
curriculum such as behavior, human rights,
respect of the environment and religion. About
health, they expect a better medical service to
be provided for pregnant women and schooled
children. The participants of this training camp
also want to fight drugs and smoking. In order to
reduce natural disasters, these youngsters want
to limit waste and encourage the awareness
campaigns of the media sector towards the
environmental problems that should be regulated
by new legislations. Last but not least, they
expect an updating of the laws about child abuse
and family violence and they strongly support the
abused children's organizations. They also look
forward to a regulation if not a reduction of
child work and pledge for the innocents and the
children witnessing illegitimate wars.
Léa NASNAS
As General Secretary of the association LEBANUS - 2003
Les étudiants au service de l’éducation
Deux évènements consécutifs des plus réussis ont
été organisés par Lebanus Paris au nom du droit à
l’égalité des chances
Lebanus (Lebanon & us) est une association
humanitaire et culturelle, apolitique et non
confessionnelle. Fondée par quatre étudiants à
Paris en 1986, puis à Montréal en 1989, Lebanus
lutte pour le droit à l’éducation, et, ainsi à un
meilleur avenir, pour tous. Lebanus Paris et
Lebanus Montréal organise régulièrement des
évènements dont les recettes servent à lever les
fonds nécessaires au paiement de bourses
scolaires aux enfants du Liban pour lesquels
l’éducation devient de plus en plus un luxe.
En effet, « au Liban […], 60% des familles
reçoivent moins de 1 200 000 LL (790 $ US) par
mois tandis que le montant nécessaire pour
couvrir les dépenses de base de cette même
famille est estimé au double. 90% de la
population au Liban n’a pas ce montant
aujourd’hui » (Escwa). Ainsi, la situation
actuelle au Liban est des plus difficiles. Les
salaires s’amoindrissent, l’éducation coûte de
plus en plus cher: de nombreuses familles
libanaises se voient dans l’obligation de retirer
leurs enfants des écoles pour les envoyer
travailler.
Les écoles publiques étant saturées, Lebanus
octroie chaque année des bourses à plus d’une
centaine d’enfants défavorisés et motivés,
sélectionnés par l’équipe de Lebanus Liban, leur
permettant de poursuivre leur scolarité dans des
écoles privées à partir de la classe de 2nde afin
qu’ils obtiennent le Baccalauréat. Ces bourses
sont versées directement à l'école en présence de
l’élève et du directeur de l’établissement. Afin
de maintenir les familles responsables de
l’éducation de leurs jeunes, Lebanus offre des
bourses d’un montant pouvant aller de 50 à 95% de
la totalité des frais de scolarité.
La grande réussite du récital de piano-forte
organisé le 28 octobre dernier dans les salons de
Boffrand de la Présidence du prestigieux Palais
du Luxembourg et sous le haut patronage du
Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet a
permis à Lebanus de raviver l’action de ses
membres. Ainsi, la soirée « Latina » de Lebanus
organisée mercredi dernier à l’opus latino, et
qui fut tout aussi réussie, a encouragé le
volontarisme des jeunes Libanais qui, par leur
action de générosité et leur solidarité
fraternelle permettront la consolidation du
civisme au Liban.
LEa NASNAS (Arabies)
Student’s fight for education
Both events organized by Lebanus Paris in the
name of the fight for equal chances for all were
very successful
Lebanus (Lebanon & us) is a humanitarian and
cultural, non- confessional and non-politicized
association. Established by four students in 1986
in Paris and in 1989 in Montréal, Lebanus fights
for educational rights, and, so, for the right
for a better future for all. Lebanus Paris and
Lebanus Montréal regularly organize events in
order to raise enough money to pay scholar
bourses to children in Lebanon for whom education
is becoming more and more a luxury.
« In Lebanon […], 60% of the families receive
less than 1 200 000 LL (790 $ US) per month while
the necessary amount to cover the basic expenses
of this same family is estimated as double. 90%
of the population in Lebanon doesn’t have this
amount nowadays» (Escwa). That explains why the
economical situation in Lebanon is very hard
actually. Salaries go decreasing, education costs
more and more: a lot of Lebanese families are
obliged to get their children out of schools that
they can’t afford and make them work.
As public schools are saturated, Lebanus gives a
bourse every year to more than a hundred poor but
motivated children, selected by the team of
Lebanus Liban, allowing them to pursue their
scholing in private schools from 2nd class till
they get their Baccalaureate. Those bourses are
directly paid to the school in presence of the
student and of the school’s headmaster. In order
to keep the sense of being responsible of the
education of their youngsters for the families,
Lebanus only offers bourses covering 50 to 95% of
the scholar charges.
The great success of the Pianoforte recital
organized last October 28th in the “Salons de
Boffrand” of the Presidency of the prestigious
Luxembourg Palace and under the patronage of his
highness the Senate’s President, Christian
Poncelet, helped Lebanus to re-motivate the
action of her members. The second successful
event, a Latina party that Lebanus organized last
Wednesday in “opus Latino”, encouraged the
voluntarism of the young Lebanese, who, through
their generous action and fraternal generosity,
consolidate civism in Lebanon.
Lea Nasnas (ARABIES trends)
www.Libanvision.com
Soirée-Récital LEBANUS au Sénat Français
le 28 Octobre
Dans les Salons Boffrand de la Présidence du
Sénat Lundi 28 Octobre 2002 A 20H00 La totalité
des bénéfices financera des bourses scolaires au
liban. Entrée: Palais du Luxembourg 15, ter rue
de Vaugirard 75006 Paris. Parc de stationnement:
Place Saint Sulpice ou Rue Soufflot ou Marché
Saint Germain. Veuillez imprimer et retourner le
carton reponse avant le Lundi 21 Octobre ou
appeler le 06 64978209. Réservation nécessaire
avant le 24 Octobre. Le billet ainsi qu'une pièce
d'identité seront demandés a l'accueil.
Lebanus est une association humanitaire et
culturelle fondée en 1985 par 4 étudiants
libanais, dont le but était de récolter des fonds
pour financer des bourses scolaires à des
étudiants au Liban tout en promouvant la culture
libanaise. L’association s’est développée depuis
à Paris, Montréal et Beyrouth pour atteindre le
nombre de 2200 bourses octroyées jusqu’à ce jour.
Fidèle a ses objectifs, apolitique et non
confessionnelle, Lebanus puise entre autres les
sources de son financement à travers diverses
activités organisées chaque année dans les 3
pays.
Dans le cadre du sommet de la Francophonie, et en
partenariat exceptionnel avec le Sénat, Lebanus
organise un récital de Piano-Forte interprété par
Ziad KREIDY, jeune pianiste libanais (Sélection
officielle du IXème sommet de la Francophonie.)
Le répertoire proposé est de style romantique,
Chopin et Schumann. Evènement rare, le récital se
déroulera sur un piano de collection : Pleyel
1830. Le concert se tiendra sous le haut
patronage de Monsieur Christian Poncelet
Président du Senat et avec la collaboration de
Monsieur Gerard Larcher Sénateur, Président de
l'association les collectivités locales pour le
Liban du Senat , vice-président du groupe
d'amitié France-Liban du Senat et président de la
commission des affaires économique du Senat dans
les Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat
le Lundi 28 Octobre 2002 à 20H00. Les billets
sont à 20€ et 40 €, sachant que la totalité des
bénéfices financera des bourses scolaires au
liban.
Pour plus d’informations ou vos réservations,
l’association met à votre disposition un site Web
:
www.lebanus.org
Compte Rendu / Communiqué de Presse
La culture libanaise à l’honneur le lundi 28
octobre au Sénat à Paris .
Cet évènement des plus réussis a été organisé par
Lebanus Paris au nom du droit à l’éducation pour
tous Lebanus (Lebanon and us) est une association
humanitaire et culturelle, a-politique et
non-confessionnelle, qui lutte, depuis 1986, pour
le droit à l’éducation pour tous. Lebanus
organise régulièrement des évènements dont les
recettes servent à lever les fonds nécessaires au
paiement de bourses scolaires aux enfants du
Liban pour lesquels l’éducation devient de plus
en plus un luxe. Ainsi, dans le cadre du IX ème
sommet de la francophonie et sous le haut
patronage du Président du Sénat Monsieur
Christian Poncelet, Lebanus Paris, en
collaboration avec l'association sénatoriale "les
collectivités locales pour le Liban", a organisé
lundi soir un récital de Piano-Forte dans les
Salons de Boffrand de la Présidence du
prestigieux Palais du Luxembourg. C’est donc dans
ce décor des plus raffinés que le pianiste Ziad
Kreidy a joué les plus belles compositions de
Schumann et Chopin sur un Pleyel 1830, piano
romantique de collection. Les nombreux
spectateurs, parmi eux un grand nombre de
sénateurs ainsi que le chargé d'affaires du Liban
auprès de l'UNESCO, ont pu par la suite admirer
les peintures sur acrylique de Mariam Hallab et
les travaux de Omar Fakhoury sur la mysticité du
cosmos, exposés pour l’occasion. Ce récital, fort
apprécié du public fut ouvert par une touchante
présentation de Mlle Raya Bitar, présidente de
Lebanus Paris, et par un admirable discours de
Monsieur le Président Gerard Larcher (Président
de la commission des Affaires économiques du
Sénat, Vice-Président du groupe d’amitié
France-Liban du Sénat et Président de
l’association sénatoriale “les collectivités
locales pour le Liban”) vantant la jeunesse
volontaire de notre pays, et encourageant la
générosité et la solidarité fraternelle
nécéssaires à la consolidation du civisme au
Liban. Une dégustation autour du vin Ksara
clotura cet évènement exceptionnel qui a ravivé
par sa réussite l’action des jeunes de Lebanus.
Léa Nasnas pour Lebanus
Dans le cadre du IX ème sommet de la francophonie et sous le patronage de Christian Poncelet (Président du Sénat), Lebanus Paris a organisé, le lundi 28 octobre 2002, un récital de piano-forte dans les salons du prestigieux Palais du Luxembourg. C’est dans un décor raffiné que Ziad Kreidy a joué les plus belles compositions de Schumann et Chopin sur un Pleyel 1830. Ce récital fut ouvert par un admirable discours de Gérard Larcher (Président de la commission des Affaires économiques du Sénat, vice-président du groupe d’amitié France-Liban du Sénat et Président de l’association sénatoriale “les collectivités locales pour le Liban”) vantant la jeunesse volontaire de notre pays, et encourageant la générosité et la solidarité fraternelle nécessaires à la consolidation du civisme au Liban. Cet évènement exceptionnel a ravivé par sa réussite l’action des jeunes de Lebanus.
Le deuxième grand événement organisé par Lebanus Paris au cours de l’année fut la soirée Latina le 30 avril 2003. Cette soirée eut lieu dans un restaurant huppé: le Latino Café. Le délicieux buffet tex-mex eut un grand succès et la soirée se poursuivit dans une ambiance "caliente", tous les invités s'étant réunis sur la piste de danse pour s’initier à la samba...
L’année 2002 - 2003 s'est ainsi clôturée avec un bilan des plus positifs. Motivés par ses grandes réussites et nos résultats encourageants, l'équipe de Lebanus Paris, qui a également accueillit de nouveaux membres, envisage d'organiser pour cette nouvelle année académique un grand événement culturel: un festival du court-métrage libanais est prévu dans une des salles prestigieuses de Paris, sur le modèle du ciné-club montréalais... Nous projetons également une grande soirée dansante et « open bar » pour le 29 octobre dans une des boîtes les plus "in" en ce moment : le Six Seven. D’autres événements, du type dîners de 50-60 personnes, sont prévus au cours de l'année afin de permettre à l'association de se faire mieux connaître et reconnaître. Nous espérons que nos activités seront aussi bénéfiques que tout au long de l'histoire de Lebanus et qu'elles permettront à un maximum de collégiens de poursuivre leur scolarité.
Léa Nasnas pour Lebanus Paris
Les étudiants au service de l’éducation
Deux évènements consécutifs des plus réussis ont été organisés par Lebanus Paris au nom du droit à l’égalité des chances
Lebanus (Lebanon & us) est une association humanitaire et culturelle, apolitique et non - confessionnelle. Fondée par quatre étudiants à Paris en 1986, puis à Montréal en 1989, Lebanus lutte pour le droit à l’éducation, et, ainsi à un meilleur avenir, pour tous. Lebanus Paris et Lebanus Montréal organise régulièrement des évènements dont les recettes servent à lever les fonds nécessaires au paiement de bourses scolaires aux enfants du Liban pour lesquels l’éducation devient de plus en plus un luxe.
En effet, « au Liban […], 60% des familles reçoivent moins de 1 200 000 LL (790 $ US) par mois tandis que le montant nécessaire pour couvrir les dépenses de base de cette même famille est estimé au double. 90% de la population au Liban n’a pas ce montant aujourd’hui » (Escwa). Ainsi, la situation actuelle au Liban est des plus difficiles. Les salaires s’amoindrissent, l’éducation coûte de plus en plus cher: de nombreuses familles libanaises se voient dans l’obligation de retirer leurs enfants des écoles pour les envoyer travailler.
Les écoles publiques étant saturées, Lebanus octroie chaque année des bourses à plus d’une centaine d’enfants défavorisés et motivés, sélectionnés par l’équipe de Lebanus Liban, leur permettant de poursuivre leur scolarité dans des écoles privées à partir de la classe de 2nde afin qu’ils obtiennent le Baccalauréat. Ces bourses sont versées directement à l'école en présence de l’élève et du directeur de l’établissement. Afin de maintenir les familles responsables de l’éducation de leurs jeunes, Lebanus offre des bourses d’un montant pouvant aller de 50 à 95% de la totalité des frais de scolarité.
La grande réussite du récital de piano-forte organisé le 28 octobre dernier dans les salons de Boffrand de la Présidence du prestigieux Palais du Luxembourg et sous le haut patronage du Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet a permis à Lebanus de raviver l’action de ses membres. Ainsi, la soirée « Latina » de Lebanus organisée mercredi dernier à l’opus latino, et qui fut tout aussi réussie, a encouragé le volontarisme des jeunes Libanais qui, par leur action de générosité et leur solidarité fraternelle permettront la consolidation du civisme au Liban.
Léa Nasnas, le 3 mai 2003
Student’s fight for education
Both events organized by Lebanus Paris in the name of the fight for equal chances for all were very successful
Lebanus (Lebanon & us) is a humanitarian and cultural, non- confessional and non-politicized association. Established by four students in 1986 in Paris and in 1989 in Montréal, Lebanus fights for educational rights, and, so, for the right for a better future for all. Lebanus Paris and Lebanus Montréal regularly organize events in order to raise enough money to pay scholar bourses to children in Lebanon for whom education is becoming more and more a luxury.
« In Lebanon […], 60% of the families receive less than 1 200 000 LL (790 $ US) per month while the necessary amount to cover the basic expenses of this same family is estimated as double. 90% of the population in Lebanon doesn’t have this amount nowadays» (Escwa). That explains why the economical situation in Lebanon is very hard actually. Salaries go decreasing, education costs more and more: a lot of Lebanese families are obliged to get their children out of schools that they can’t afford and make them work.
As public schools are saturated, Lebanus gives a bourse every year to more than a hundred poor but motivated children, selected by the team of Lebanus Liban, allowing them to pursue their scholing in private schools from 2nd class till they get their Baccalaureate. Those bourses are directly paid to the school in presence of the student and of the school’s headmaster. In order to keep the sense of being responsible of the education of their youngsters for the families, Lebanus only offers bourses covering 50 to 95% of the scholar charges.
The great success of the Pianoforte recital organized last October 28th in the “Salons de Boffrand” of the Presidency of the prestigious Luxembourg Palace and under the patronage of his highness the Senate’s President, Christian Poncelet, helped Lebanus to re-motivate the action of her members. The second successful event, a Latina party that Lebanus organized last Wednesday in “opus Latino”, encouraged the voluntarism of the young Lebanese, who, through their generous action and fraternal generosity, consolidate civism in Lebanon.
Libanvision.com
Soirée-Récital LEBANUS au Sénat Français
le 28 Octobre
Dans les Salons Boffrand de la Présidence du Sénat Lundi 28 Octobre 2002 A 20H00 La totalité des bénéfices financera des bourses scolaires au liban. Entrée: Palais du Luxembourg 15, ter rue de Vaugirard 75006 Paris. Parc de stationnement: Place Saint Sulpice ou Rue Soufflot ou Marché Saint Germain. Veuillez imprimer et retourner le carton reponse avant le Lundi 21 Octobre ou appeler le 06 64978209. Réservation nécessaire avant le 24 Octobre. Le billet ainsi qu'une pièce d'identité seront demandés a l'accueil.
Lebanus est une association humanitaire et culturelle fondée en 1985 par 4 étudiants libanais, dont le but était de récolter des fonds pour financer des bourses scolaires à des étudiants au Liban tout en promouvant la culture libanaise. L’association s’est développée depuis à Paris, Montréal et Beyrouth pour atteindre le nombre de 2200 bourses octroyées jusqu’à ce jour. Fidèle a ses objectifs, apolitique et non confessionnelle, Lebanus puise entre autres les sources de son financement à travers diverses activités organisées chaque année dans les 3 pays.
Dans le cadre du sommet de la Francophonie, et en partenariat exceptionnel avec le Sénat, Lebanus organise un récital de Piano-Forte interprété par Ziad KREIDY, jeune pianiste libanais (Sélection officielle du IXème sommet de la Francophonie.) Le répertoire proposé est de style romantique, Chopin et Schumann. Evènement rare, le récital se déroulera sur un piano de collection : Pleyel 1830. Le concert se tiendra sous le haut patronage de Monsieur Christian Poncelet Président du Senat et avec la collaboration de Monsieur Gerard Larcher Sénateur, Président de l'association les collectivités locales pour le Liban du Senat , vice-président du groupe d'amitié France-Liban du Senat et président de la commission des affaires économique du Senat dans les Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat le Lundi 28 Octobre 2002 à 20H00. Les billets sont à 20€ et 40 €, sachant que la totalité des bénéfices financera des bourses scolaires au liban.
Pour plus d’informations ou vos réservations, l’association met à votre disposition un site Web :
www.lebanus.org
Compte Rendu / Communiqué de Presse
La culture libanaise à l’honneur le lundi 28 octobre au Sénat à Paris .
Cet évènement des plus réussis a été organisé par Lebanus Paris au nom du droit à l’éducation pour tous Lebanus (Lebanon and us) est une association humanitaire et culturelle, a-politique et non-confessionnelle, qui lutte, depuis 1986, pour le droit à l’éducation pour tous. Lebanus organise régulièrement des évènements dont les recettes servent à lever les fonds nécessaires au paiement de bourses scolaires aux enfants du Liban pour lesquels l’éducation devient de plus en plus un luxe. Ainsi, dans le cadre du IX ème sommet de la francophonie et sous le haut patronage du Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet, Lebanus Paris, en collaboration avec l'association sénatoriale "les collectivités locales pour le Liban", a organisé lundi soir un récital de Piano-Forte dans les Salons de Boffrand de la Présidence du prestigieux Palais du Luxembourg. C’est donc dans ce décor des plus raffinés que le pianiste Ziad Kreidy a joué les plus belles compositions de Schumann et Chopin sur un Pleyel 1830, piano romantique de collection. Les nombreux spectateurs, parmi eux un grand nombre de sénateurs ainsi que le chargé d'affaires du Liban auprès de l'UNESCO, ont pu par la suite admirer les peintures sur acrylique de Mariam Hallab et les travaux de Omar Fakhoury sur la mysticité du cosmos, exposés pour l’occasion. Ce récital, fort apprécié du public fut ouvert par une touchante présentation de Mlle Raya Bitar, présidente de Lebanus Paris, et par un admirable discours de Monsieur le Président Gerard Larcher (Président de la commission des Affaires économiques du Sénat, Vice-Président du groupe d’amitié France-Liban du Sénat et Président de l’association sénatoriale “les collectivités locales pour le Liban”) vantant la jeunesse volontaire de notre pays, et encourageant la générosité et la solidarité fraternelle nécéssaires à la consolidation du civisme au Liban. Une dégustation autour du vin Ksara clotura cet évènement exceptionnel qui a ravivé par sa réussite l’action des jeunes de Lebanus.
Léa Nasnas pour Lebanus
An article I wrote for l’Orient Le Jour
Social - Troisième journée portes ouvertes de l'association Grande fête aujourd'hui pour les enfants et les amis de l'Afel
NASNAS Léa
22/07/2000
Comme chaque année, l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel) organise aujourd’hui, samedi, une journée champêtre qui aura lieu de 10 heures à 19 heures à Jouar (Kesrouan). Au programme : spectacles divers, jeux, repas ... De quoi permettre aux amis de l’Afel, aux enfants pris en charge par cette association ainsi qu’aux responsables, volontaires et éducateurs de faire plus ample connaissance, d’échanger leurs avis et leur expérience. L’Afel est une association fondée en 1976, en partenariat avec l’État libanais, pour s’occuper des enfants et des adolescents de l’orphelinat de Bickfaya. Elle s’est penchée au départ sur le cas d’une quarantaine de jeunes originaires de la région de Sin el-Fil et de Bourj Hammoud. En 1979, l’Afel a ouvert un externat à Sin el-Fil et l’année suivante un nouvel internat à Abey (caza deAley). En 1982, les internats ont été fermés et les enfants installés à Jouar el-Bawachek (Kesrouan). Aujourd’hui, l’association s’occupe de 500 enfants – orphelins, maltraités ou issus de couples séparés – et de 220 familles. Les enfants pris en charge par l’Afel sont éduqués, nourris, orientés et soutenus par l’association qui les envoie, toutefois, dans les écoles du quartier afin de leur éviter des problèmes d’intégration. L’Afel s’adresse donc aux familles défavorisées et, malgré les frais élevés qu’entraîne son action, elle ne demande qu’un apport minime à la famille de l’enfant délaissé, une somme modique, symbolique, une manière de dire que la famille est encore responsable du sort de l’enfant. Avant d’être pris en charge, les enfants (et leurs proches) ont un entretien avec les assistantes sociales de l’association afin que celles-ci déterminent leurs besoins. Bénévolat Cette association, qui compte beaucoup sur le bénévolat, propose plusieurs services : l’accueil dans le centre d’internat de Jouar el-Bawachek qui s’occupe de 60 enfants ; l’accueil dans l’externat de Sin el-Fil qui prend aussi en charge la quasi-totalité des besoins quotidiens de 110 enfants défavorisés ; un service de rattrapage scolaire pour les enfants en difficulté ; et même un service d’aide sociale en famille. Ce dernier organise des causeries et des cycles d’alphabétisation pour adultes, en outre, il a monté un atelier permettant aux mères de gagner dignement leur vie. De plus, 3 000 mètres carrés ont été aménagés en jardin public pour les jeunes à Sin el-Fil. Le financement de l’Afel est aujourd’hui de plus en plus difficile, mais le combat continue et les membres fondateurs comptent sur le soutien des étrangers et des Libanais qui connaissent depuis longtemps l’association et qui lui font, de ce fait, confiance. En effet, cette organisation, qui a survécu à la guerre grâce surtout aux dons parvenus du monde entier, souffre aujourd’hui de l’insuffisance de dons mais aussi de volontaires. Pourtant, Simone Wardé, membre fondateur de l’Afel, ne perd pas espoir : l’an 2001 est l’année du volontariat et elle espère que les Libanais suivront l’exemple. L’Association est d’ailleurs reconnaissante pour toute aide financière, matérielle (dons en produits alimentaires, habillements, etc.) et au volontariat (voir encadré). Ayant été elle-même volontaire pendant plus de 50 ans, Mme Wardé considère «ce travail passionnant, demandant de nombreuses initiatives et d’importantes décisions». Elle invite le public à se rendre à la troisième journée porte ouverte de l’Afel. Cette fête annuelle, simple journée de rencontre et d’information, a été préparée pendant deux longs mois par les enfants (en ce moment en colonie de vacances) et la quinzaine de moniteurs bénévoles étrangers venant chaque été. La manifestation se tient aujourd’hui dans les jardins du centre de Jouar, de 10h00 à 19h00. Des spectacles seront présentés, un déjeuner sera offert et des jeux seront organisés. De plus, les femmes de l’atelier présenteront leurs produits. Par cette invitation à participer à la grande fête, Mme Wardé encourage les Libanais à être solidaires. Avec une grande émotion, elle raconte comment, pour la dernière Noël, les enfants du foyer, qui avaient reçu de nombreux cadeaux (de la part d’élèves de la Sagesse et du Collège Louise Wegman), en avaient offert la moitié aux enfants défavorisés du village. «C’est touchant de voir que des enfants qui n’ont déjà pas grand- chose offrent leurs plus beaux cadeaux à d’autres enfants comme eux», souligne-t-elle. L’Afel représente la charité et la solidarité humaine la plus pure. Rendez-vous donc à Jouar.